Dans l’analyse, les chercheurs ont inclus sept essais cliniques randomisés qui comparent la greffe de tissus conjonctif (GTC) et les matrices de collagène xénogéniques.
Un total de 218 sites implantaires (108 dans le groupe GTC et 110 dans le groupe matrice collagénique), avec des périodes de 3 à 12 mois de suivi, a été évalué.
Les résultats n’ont montré aucune différence statistiquement significative quant à l’augmentation de l’épaisseur de tissus mous et de gain de tissu kératinisé. Cependant, l’inconfort post chirurgical, la consommation d’analgésiques, et les temps de traitement (15,46 minutes de moins) différaient sensiblement en faveur du groupe matrice collagénique.
Les auteurs ont conclu : "Nos résultats ont démontré que la matrice de collagène était aussi efficace que la greffe de tissu conjonctif pour augmenter l’épaisseur des tissus mous péri-implantaires... a réduit sensiblement le temps chirurgical avec une morbidité et une consommation d’analgésiques inférieures."
Le rôle clé de l’augmentation des tissus mous
Le rapport de consensus de la Fondation Osteology a établi que l’augmentation de la largeur de tissu kératinisé autour des implants permet une réduction de l’indice de plaque et de l’indice gingival par rapport aux sites non augmentés.2 En outre, le niveau d’os marginal montre une meilleure stabilité suite à la greffe autogène.2
D’autre part, la greffe de tissu mou pour augmenter l’épaisseur autour des implants dans la zone esthétique a été associée à la réduction significative de la perte d’os marginal au cours du temps.2 Plusieurs matériaux ont été proposés pour augmenter l’épaisseur de tissus mous péri-implantaires, y compris les greffes de tissu conjonctif,3 les greffes allogéniques et xénogéniques,4,5 et la fibrine riche en plaquettes (PRF).6
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